Je chercher un illustrateur pour les aventures de Gaston et Nostague.
A propos de l'auteur
Ingénieur informaticien et militant depuis 20 ans contre la
société de surconsommation, Denis CHEYNET a publié de nombreux
articles dans le journal Casseurs
de Pub, puis La
Décroissance ainsi que dans des ouvrages collectifs.
Il est l'auteur de plusieurs nouvelles dont Travaillez sur
un bateau dans le Pacifique.
Son premier roman intitulé Tu crèveras comme les autres
qui dénonce l'impasse dans laquelle la société moderne s'engouffre
de manière accélérée, est paru en octobre 2018 aux Éditions Rue
Fromentin.
Depuis novembre 2017, il envoie chaque semaine un chapitre de livre à son fils qui habite loin de chez lui, en Belgique.
Le mardi et le jeudi
– Mais qu’est-ce que vous faites là !? hurla la responsable des moyens généraux en entrant dans les vestiaires. Je suis certaine que vous êtes encore l’un de ces pervers qui cachent des caméras au fond des toilettes des femmes.
Et c’est alors que Frédéric, au septième étage de la tour Smart City, à moitié nu devant une femme qui n’attendait qu’un signe pour l’écraser comme une misérable larve, dans une tentative désespérée de trouver une issue à cette situation inextricable, eut cette réponse sublime qui le surprit lui-même et laissa son interlocutrice bouche bée :
– Mais je ne vois pas où est le problème. Je suis une femme aujourd’hui !
Les aventures de Gaston, l’enfant aux
100000000000000000000000000000000 pouvoirs
Comment
garder le contact avec son fils, lorsqu’il vous a été arraché et
qu’il a été emmené à l'étranger contre votre gré ? Les moyens de
communication modernes ne remplaceront jamais de vrais moments
passés ensemble et la distance rend forcément les choses
extrêmement compliquées.
C’est pourquoi j’ai décidé de lui écrire un chapitre par semaine,
une histoire que d’autres pourront lire, mais qui aura été écrite
en exclusivité pour lui et dont il gardera toujours la primeur.
Les aventures continuent (plus de 290 pages), mais la publication est en suspens pour l'instant.
Travaillez sur un bateau dans le Pacifique
Un
jour, en rentrant du bureau, j’ai remarqué dans le métro une
publicité pour un boulot de rêve. Il s’agissait de monter à bord
d’un bateau en plein milieu du Pacifique pendant six mois pour
développer le nouveau système d’exploitation de la World Soft
Company. À ma grande surprise, j’ai été embauché sans problème et
suis parti sur ce bateau moins de 3 mois plus tard.
Je vous écris ce message pour vous mettre en garde. Si une telle
offre vous est proposée, c’est une arnaque. Ne répondez surtout
pas à l’annonce et lisez plutôt l’histoire qui m’est arrivée.
Tu
hésiteras à ouvrir ces pages de peur d’y trouver le reflet de ta
propre image. Car cette histoire est un peu la tienne, la mienne
et celle de tous les enfants gâtés de la Terre.
« À quoi bon ? » te demanderas-tu puisque l’issue est déjà connue
? Parce que refuser d’entrevoir le pire est la meilleure manière
de le rendre possible.
Préface de Patrice Jean, auteur de L’Homme surnuméraire,
postface de Claude Secondi, couverture de Vincent Cheynet.
Paru le 11 octobre 2018 aux Éditions
Rue Fromentin.
Très souvent, les ouvrages dits « d'anticipation »
regorgent de zombies et autres créatures visqueuses venues
d’ailleurs. Mais pas ici, où l’apocalypse est au coin de
chez soi. Le « cadre dynamique et moderne » du récit va
subir de plein fouet l'effondrement de nos sociétés : le
confort dans lequel nous sommes tous installés – et que
nous pensions éternel – va disparaître, suite à une énième
crise financière, et non à une catastrophe nucléaire. Car
le désastre a déjà eu lieu : jusque-là pris par la main,
l'homme surprotégé ne sait plus cultiver un jardin, ni
même trouver de l'eau… Le roman, écrit entièrement à la
deuxième personne du singulier et au futur, sonne comme
une injonction et nous rappelle que, quoi que nous
fassions, nous, les enfants gâtés de la Terre, nous
crèverons – comme les autres...
"[…] la société bascule dans la guerre civile. La
solidarité et le civisme s’estompent au profit de la loi
du plus fort. Les citadins affamés se précipitent ver les
campagnes, qui ne resteront pas paisibles. Une lutte sans
merci s’engage. Dès les premières lignes, la catastrophe
paraît inéluctable : le héros doit crever comme les
autres."
"En espérant que ce récit terrifiant aidera à la prise de
conscience."
Kévin Boucaud-Victoire, Marianne
du 8 au 14 février 2019
"Tu crèveras comme les autres", premier
roman pour un dernier homme
"Magistral premier roman, que nous offre Denis Cheynet
avec Tu crèveras comme les autres,
sous la casaque noire des éditions rue Fromentin et avec
une éclairante préface de Patrice Jean, auteur de la
maison*, qui parle à bon droit de « grand roman sur les
impasses technologiques et philosophiques du monde moderne
»."
"Le coup de génie réside dans l’usage quasi hypnotique de
la deuxième personne du singulier, comme dans les Dix
Commandements, qui donne au roman son air incantatoire et
prophétique, mais aussi de l’indicatif - mode de la
réalité - futur simple. Le romancier vaticine et décrit ce
qui arrivera : la terrifiante descente aux Enfers d’un
cadre moyen de la région parisienne, et en fait de
touteune civilisation, happés par l’effondrement subit du
monde techno-marchand."
"Denis Cheynet : « La dégradation de
l’environnement s’accompagne de la dégradation de nos
relations humaines »"
Entretien :
"Je pense que nous vivons dans une société en perte
totale de sens. La dégradation de l’environnement
s’accompagne de la dégradation de nos relations humaines."
"En écrivant un roman, je voulais m’adresser directement
à Frédéric, le personnage du roman, qui ne lit pas
beaucoup de livres et qui ne lira de toute façon jamais
les essais dont vous parlez. Je voulais le bousculer et le
faire réagir. Pour cela, il fallait que ce roman soit
accessible et facile à lire, avec un rythme soutenu et une
histoire qui s’enchaîne, de chapitre en chapitre et à
toute allure
Malgré sa noirceur, j’espère que certains passages auront
fait rire mes lecteurs. J’aime l’humour noir."
"Tu crèveras comme les autres" de Denis Cheynet : un
roman coup de poing, un roman Gilet Noir."
"Si vous êtes de ceux qui pensent que le pire n'est
jamais certain, la lecture du roman de Denis Cheynet va
vous bousculer sérieusement. On n'en sort pas indemne. "
"Rares sont les livres qui secouent autant que ce « Tu
crèveras comme les autres », c’est une claque littéraire
d’une force extraordinaire. "
"Denis Cheynet tire son épingle du jeu grâce à des scènes
saisissantes, pareilles à des visions fantastiques, dans
la seconde moitié.
Grâce à elles, ce roman critique (du consumérisme, de nos
modes de vie dispendieux, de notre dépendance à la
technique et à la chimie...) dérive vers une sorte de
road-book halluciné, aux résonances quasi gothiques. Le
dénouement, avec son côté Black Mirror narquois, laisse
entendre que, dans la course à la survie, il y aura
quelques gagnants et beaucoup de perdants. Ça fait froid
dans le dos, c'est fait exprès."
"On n'est donc pas du tout dans un futur orwellien ou
technologique à la Brazil,
mais dans une apocalypse soft, une sorte de décroissance
imposée par l'épuisement des ressources naturelles. Autant
l'avouer, un scénario assez vraisemblable selon les
"collapsologues", ces spécialistes de l'effondrement de la
société industrielle qui ont le vent en poupe ces
jours-ci. Pour autant, Tu crèveras
comme les autres n'a pas du tout la lourdeur du
"roman à thèse", même si son auteur milite en faveur de la
décroissance depuis de longues années. Et, une fois le
livre refermé, encore un peu sonné, voulant se désaltérer,
on en serait presque surpris de se rendre compte que l'eau
coule encore de notre robinet..."
"Dans un premier roman crépusculaire, Tu crèveras
comme les autres, ce jeune écrivain réussit en
effet un coup de maître en lâchant un homme dans un monde
qui se décompose subitement et en l’observant avec cruauté
se débattre avec une nouvelle réalité dont il ne maîtrise
aucun code."
"Avec Tu crèveras comme les autres, qui évoque
la rencontre entre Les Chiens de paille et Mad
Max, Denis Cheynet livre un roman glaçant, maîtrisé
de bout en bout. Un roman d’anticipation qui est,
évidemment, une radiographie implacable des temps
présents."
"Un titre qui se suffit à lui-même....C'est foncièrement
intelligent, drôle et dramatique. Un cri d'alarme, un
livre nécessaire. Il faut le lire, il faut en parler, il
faut le diffuser."
"Tu crèveras comme les autres, premier roman de
Denis Cheynet, est une plongée glaçante au cœur d’une
société qui s’effondre.", "[...] glaçant, qui fait passer
La Route de Cormac McCarthy pour un chant
d’espérance."